Une femme découvre la vérité après 23 ans de deuil
Linda Iseler et Richard Hoagland avaient l'air d'avoir un mariage de rêve. Jusqu'en 1993, lorsque Richard a mystérieusement disparu et n'a jamais été revu. Linda et ses deux fils se sont retrouvés sans argent et sans espoir. La police a ensuite soupçonné Linda, sa famille a été suivie et elle a dû élever ses fils toute seule.
Linda et sa famille ont vécu dans la détresse jusqu'à un jour fatidique, 23 ans plus tard, lorsque le mystère a finalement été résolu. Lisez l'histoire tragique et choquante de la disparition de Richard Iseler.
Ils formaient une famille normale jusqu'à la semaine précédant sa disparition
Linda et Richard semblaient heureux et normaux. Le couple vivait à Indianapolis, en Indiana, où Linda avait donné naissance à leurs deux fils, Matthew et Douglas. Le couple se disputait de temps en temps sur des sujets comme l'argent et les enfants, mais ce n'était rien de grave.
Tout a changé quand Matthew avait neuf ans et Douglas six. Un secret de famille a été révélé et une seule personne connaissait la vérité. Il s'est avéré que Richard Hoagland cachait quelque chose de très important.
Un secret terrible
Au fil des jours, il s'éloignait de plus en plus de sa famille. Sa femme, Linda, a remarqué son comportement, mais elle a inventé des excuses dans son propre esprit. L'heureuse façade familiale s'est rapidement effondrée.
Les pauvres garçons restaient béatement inconscients que quoi que ce soit dans leur vie n'allait pas. Apparemment, il s'agissait d'un problème qui, de l'avis de Richard, ne pouvait être réglé ni même abordé. Avec le recul, il semble que tout au long de son séjour à la maison avec sa famille, Richard a planifié tranquillement quelque chose que personne n'aurait pu entrevoir.
Un appel discret
En février 1993, Linda est partie travailler comme elle le faisait tous les deux jours. Elle travaillait dans un cabinet médical et le 10 février 1993 à 16 h 45, Richard a appelé Linda au travail. Il a dit qu’il devait aller aux urgences parce qu’il ne se sentait pas bien.
Linda a proposé de venir rencontrer Richard à l’hôpital s’il le voulait, mais il a dit qu’il « ne pouvait pas attendre ». Linda n’avait aucune idée que tout allait changer. Elle a poursuivi sa journée et est allée chercher son fils cadet Douglas à la garderie après le travail. Elle est rentrée chez elle à 17 h 25 et a été bouleversée lorsqu’elle a appris que Matthew avait été laissé seul à la maison.
Une vie laissée pour compte
Linda a appelé tous les hôpitaux locaux, mais personne n’avait la moindre trace de la présence de Richard. Richard n’avait laissé aucun signe de son départ, sa brosse à dents était restée dans la salle de bain, ses vêtements dans le placard, son passeport était intact. Linda raconte : « Il faisait froid. C’était en février. Il n’a pas pris de manteau. »
En un instant, leur vie réussie ensemble s’est effilochée. Richard avait déjà connu un divorce et prétendait être amoureux quand il a rencontré Linda. Il a réussi en affaires et emmenait sa famille en vacances luxueuses. Il ne pouvait pas laisser une vie aussi réussie que la sienne, n’est-ce pas ?
Une vie détruite
Moins d’une heure plus tard, la famille était rompue officiellement par un simple coup de fil. Le téléphone a sonné et à l’autre bout se trouvait Richard. Tout ce qu’il a dit, c’est : « Je ne peux plus vivre comme ça. Je pense que tu serais mieux sans moi. » Il a rapidement raccroché, ne permettant même pas à sa femme de répondre.
Quelques heures plus tard, il a rappelé avec un autre message étrange : « Je ne veux pas aller en prison. Je ne reviendrai jamais. » En l’espace de 24 heures, Richard avait réussi à démanteler sa famille et à bouleverser sa vie. Il a disparu ce jour-là, le 10 février 1993.
Richard fuit
Quelques jours après son dernier appel, la voiture de Richard Hoagland a été découverte abandonnée. Diverses compagnies aériennes et leurs dossiers de vol ont fait l'objet de recherches. Son nom n'a jamais été retrouvé sur aucun vol. Richard a appelé deux fois de plus et il a toujours appelé en PCV. Linda a vérifié les relevés téléphoniques et a constaté que ses appels provenaient une fois du Venezuela et une autre fois d'Aruba.
Alors que le père de famille disparaissait dans les airs, il semblait que les choses ne pouvaient pas s'empirer. Alors que Linda et ses deux fils tentaient de faire face à la perte de leur mari et de leur père, la police a commencé à enquêter sur la disparition mystérieuse de Richard.
Questions financières cachées
Ce printemps-là, Richard a contacté son fils Matthew pour son 10e anniversaire en lui envoyant une carte contenant un billet de cinquante dollars. Quelques mois plus tard, il a fait la même chose pour le septième anniversaire de son fils Douglas. C'est la dernière fois qu'ils ont eu des nouvelles de leur père.
Apparemment, avant de quitter la ville, Richard avait eu des difficultés financières à l'insu de sa famille. Il a presque épuisé toutes leurs cartes de crédit et a même falsifié la signature de Linda sur un prêt bancaire. Linda avait demandé le divorce et, dans le jugement, le juge a ordonné à Richard de payer ses impôts impayés, divers prêts et dettes, et 26 cartes de crédits.
Une famille en état de choc
Dans les cartes qu’il a envoyées à ses fils, Richard a écrit : « Je t’aime et tu me manques. Laisse ta mère t’aider à dépenser cet argent, tu devrais en mettre de côté. Peut-être qu’un jour ou l’autre, on se reverra. Je parie que je ne te reconnaitrai même pas, ça fait si longtemps. Occupe-toi de ta mère. Au revoir, papa. »
Ils étaient loin de se douter que ce seraient les derniers mots que les fils de Richard recevraient de lui. « Au début, vous vous dites : OK, ça ne durera pas longtemps. Il reviendra », a dit Matthew Hoagland à ABC. La mère de Matthieu, Linda, dit aussi : « Il nous a dévastés. Il nous a laissé avec rien, absolument rien. J’étais très brisé. »
Seuls , ils luttent pour leur propre compte
Linda n'était pas en mesure de rembourser leur prêt hypothécaire et leur prêt automobile et il semblait que la famille n'allait pas tenir le coup. C'est alors que la police a commencé à interroger Linda sur la disparition de Richard. Ils prétendaient que Linda savait où il était allé ou qu'elle savait ce qui lui était arrivé.
Linda a toujours dit à la police qu'elle n'avait aucune idée de l'endroit où Richard était allé. Elle leur a dit qu'il l'avait appelée et lui a dit qu'il ne reviendrait jamais. La police a continué à la soupçonner et l'a soumise à de nombreux interrogatoires, mais Linda n'a jamais hésité une seule fois sur son récit.
Linda soupçonnée
Finalement, l'un des policiers, un détective, a affirmé que Linda savait où son mari avait disparu. Il a prétendu qu'il s'agissait d'un gros canular financier et que Linda prévoyait prendre ses enfants et éventuellement rencontrer Richard. Alors qu'elle se faisait interroger à maintes reprises par la police, Linda devait faire face à des problèmes encore plus graves : ses finances.
Tous les dommages financiers que Richard lui avait laissés commençaient à s'accumuler. N'étant plus en mesure de payer ses factures, Linda a dû déclarer faillite. C'était un scénario cauchemardesque pour une femme avec deux enfants, surtout lorsque son mari avait été le principal soutien de famille.
La famille a été suivie ?!
Au lieu de rester avec sa famille et de s'occuper des problèmes financiers qu'il avait créés, Richard a décidé de prendre la voie facile et de disparaître. En échange, il a laissé la vie de sa famille en ruine complète et totale. Linda a fini par dépendre de ses parents pour s'en sortir pendant cette période difficile.
Elle a commencé à remarquer une variété de choses étranges qui semblaient suggérer qu'elle était surveillée et elle en est devenue de plus en plus sûre. Elle a remarqué des gens étranges qui semblaient la suivre, des voitures garées à l'extérieur, son courrier qui avait été ouvert et refermé, et des objets dans sa maison qui semblaient avoir été déplacés.
La famille se cache
Un mois de février, son père a même trouvé un appareil d’enregistrement attaché à sa ligne téléphonique. Linda était convaincue que Richard avait été impliqué avec des individus peu recommandables et c’est pourquoi il a quitté la ville. Elle a dit : « Quand on est dans cette situation, on devient très paranoïaque. » La banque a fini par saisir la maison de la famille et a presque simultanément repris possession de son véhicule.
En octobre de la même année, Linda et sa famille ont décidé de se cacher à McCordsville, en Indiana. Elle voulait désespérément assurer sa sécurité et celle de ses enfants, surtout si Richard avait été impliqué dans quelque chose de louche. Linda s’est assurée que toutes les factures étaient au nom de ses parents et qu’elles ne pouvaient donc pas être dépistées vers elle. Elle a aussi demandé à ses garçons de prendre l’autobus scolaire de la maison d’une amie, afin d’empêcher quiconque de savoir où elle habitait.
Paranoïaques
Linda et sa famille sont restées cachées pendant plus de six mois, mais la peur ne s'est pas dissipée. La famille est restée craintive et presque paranoïaque pendant des années. Malheureusement, les problèmes ne se sont pas arrêtés là. Linda était toujours surveillée par la police. Il semblait que Linda et sa famille étaient destinées à vivre dans un état constant de souffrance depuis le départ du mari.
Comment Richard a-t-il pu faire ça à des gens qu'il prétendait aimer ? Heureusement, Linda avait encore ses parents pour l'aider à l'époque. Dans une entrevue avec ABC, la mère âgée de Linda a raconté à quel point la situation était douloureuse dans son ensemble.
Richard Hoagland resurgit
En 2016, la vérité a finalement été découverte. Un détective nommé Anthony Cardillo, du département du shérif du comté de Pasco en Floride, appelle Linda. Il demande : « Savez-vous qui est Richard Hoagland ? » Linda avait du mal à croire ce qu’elle entendait après toutes ces années.
Apparemment, tout au long des conflits de sa famille, Richard s’était réinstallé à West Palm Beach, en Floride. Il était vivant, content et remarié avec bonheur. Il a même eu un autre enfant avec sa nouvelle femme, un fils. L’inspecteur Cardillo a dit à Linda qu’ils avaient Richard en garde à vue. Il avait été arrêté pour avoir utilisé l’identité d’un homme mort.
Vol d'identité
Après que Richard ait quitté sa famille, il a loué une maison et a trouvé un certificat de décès dans la maison. Il appartenait à un homme nommé Terry Symansky, décédé en 1991. C'est à ce moment-là que Richard a décidé de prendre la décision fatidique de se détacher complètement de sa famille et de prendre l'identité d'une autre personne.
Richard Hoagland a décidé de devenir Terry Symansky. De là, le nouveau Terry s'est lancé dans une nouvelle vie, il a trouvé un emploi, une maison, et même retrouvé l'amour. Il semblait aimer sa vie à West Palm Beach. Aucun de ses proches dans sa nouvelle vie n'était au courant de quoi que ce soit d'anormal.
Tirer profit de la situation
L’homme auprès duquel Hoagland a loué une maison était Edward Symansky, qui déplorait encore la mort de son fils Terry. Hoagland louait un appartement d’efficacité énergétique qui se trouvait dans la maison de Symansky à Port Ste Lucie, en Floride. En raison de sa proximité, Hoagland écoutait souvent les souvenirs de Symansky sur son fils, mais il ne savait pas que Hoagland en profiterait, surtout après avoir trouvé l’acte de naissance de Terry.
Cynthia Bujnak, la sœur de Terry, a dit aux gens après l’arrestation de Hoagland : « Mon père était en deuil et se vidait le cœur.... Mon père était la victime. Même après 23 ans, la vérité sera toujours révélée. »
Une arrestation finale
Tout a commencé à s’écrouler pour Richard lorsque le vrai neveu de Terry Symansky faisait des recherches sur ses ancêtres. Le neveu a trouvé dans ses recherches un truc louche. Son oncle, qui était mort depuis de nombreuses années, avait en quelque sorte été inscrit comme étant remarié et ayant même obtenu son brevet de pilote.
Le neveu a contacté la police et à partir de là, la vérité a commencé à se dévoiler. En juillet 2016, le même mois que l’anniversaire de son fils Douglas, la police s’est rendue chez Terry Symansky et a arrêté Richard Hoagland. Il a été mis en prison à la prison du comté de Pasco avec une caution de 25 000 $.
Conséquences de ses actes
Après toutes ces années, Richard a finalement dû répondre de tous les torts qu’il avait commis, tant sur le plan juridique que moral. Malheureusement, les procureurs n’ont pas été en mesure de porter des accusations de vol contre Richard dans l’Indiana. Les autorités n’ont pas trouvé d’affidavit contenant les allégations initiales.
Bien sûr, cela comprenait le faux document de prêt où il avait signé le nom de Linda et volé des cartes de crédit. L’État de l’Indiana maintient un délai de prescription de cinq ans pour un vol. Ainsi, bien qu’il ne puisse être tenu responsable des crimes de son passé, il pourrait toujours être accusé d’avoir volé l’identité d’un homme mort.
Deux familles détruites
Alors qu’il vivait sous le nom de Terry Symansky, Richard s’était remarié et avait un autre fils qui a maintenant 19 ans. Les deux familles de Richard ne se sont jamais rencontrées, y compris les frères. Linda a dit : « Je suis de tout cœur avec eux. Nous comprenons ce qu’ils endurent. Nous leur exprimons notre sympathie et notre empathie. Je suis désolée. »
Richard a maintenant réussi à briser non pas une mais deux familles qu’il a prétendu aimer par ses actes atroces. Pendant ce temps, l’avocat de Linda, Tom Markle, a tenté d’obtenir une sorte de réparation en exigeant que Richard verse près de 2 millions de dollars en pension alimentaire pour enfants non payée. Richard devra probablement payer un dédommagement pour avoir gagné sa vie en tant que Terry Symansky.
La nouvelle famille de Richard
Se faisant passer pour Terry Symansky, Richard s’est remarié avec une femme nommée Mary Hossler Hickman en 1995 et les jeunes mariés se sont installés à Zephyrhills, Florida. Ils avaient même un fils ensemble, qui n’était qu’un adolescent au moment où son père a été attrapé et arrêté.
Bien que la famille de Hoagland en Floride soit restée en général discrète tout au long de la situation, le Tampa Bay Times a rapporté que Mary a trouvé plus tard une mallette contenant des documents sur la véritable identité de Hoagland, ainsi qu’un acte sur une propriété en Louisiane et la clé d’un local de stockage. Selon les détectives, leur fils « a été choqué. C’était toujours son père. C’est son sang, mais ce nom Symansky n’est pas le sien. Les émotions qu’ils ressentaient entre la colère et la tristesse et la merveille du pourquoi. »
La lutte d'un fils
Bien que Richard ait envoyé quelques cartes à ses premiers fils au fil des ans, l’expérience qu’il a fait subir à sa famille ne peut être de ses actes. Matthieu est devenu le soutien de sa mère et Doug a pris la disparition de son père très mal. Doug a même dû faire face à plusieurs peines d’emprisonnement pour des accusations liées à la drogue.
Il a écrit une lettre à son père où il a dit que cela lui avait causé tant de colère et il se demandait en partie si quelque chose n’allait pas chez lui. Finalement, il s’est tourné vers la drogue. Doug a dit qu’il pardonne son père, mais il a une grande question pour lui : « Pourquoi ? ».
Un mauvais exemple
Le frère de Doug, Matthew Hoagland, a maintenant 33 ans et a sa propre famille. Matthew a eu du mal à comprendre comment quelqu’un pouvait quitter sa propre famille. Matthew a dit qu’il avait d’abord pensé que son père reviendrait, mais il en est venu à croire que son père a été pris dans le pétrin et c’est pourquoi il a décidé de partir.
Matthieu porte la bague de son père, et il dit qu’il la porte pour se souvenir du mauvais exemple que son père a donné, pour qu’il ne fasse jamais la même erreur avec sa propre famille. Même la mère âgée de Linda a dit qu’elle « est ravie » qu’il soit maintenant confiné puisqu’il ne supporte pas de se trouver dans un endroit en particulier.
Toujours pas d'explication
Depuis le mystère résolu, Richard a refusé d’en parler et n’a donné aucune explication sur son choix de disparaître. Il n’a donné aucune réponse qui permettrait de soutenir qu’il se trouvait dans une situation financière précaire ou qui expliquerait pourquoi il a forgé le nom de Linda. La famille de Terry Symansky a également été blessée par les choix de Richard, surtout parce qu’il semble que Richard connaissait le père de Terry.
Le père en deuil de Terry a ouvert grand son cœur à Richard, et en retour, il a volé l’acte de décès de son fils. Il est peu probable que Richard ne justifie jamais ses actes atroces et pourquoi il était si désespéré de partir. Une chose est sûre, la vérité prévaudra toujours, peu importe où vous alliez ou ce que vous faites pour vous en sortir.
Encore plus de cas de disparition
Dans le monde d’aujourd’hui, c’est difficile de disparaitre. Compte tenu de la communication et de la technologie dont nous disposons, il est difficile pour les gens de se faire oublier et de ne jamais être découverts, même s’ils sont en fuite. Richard Hoagland n’a pas été le premier à essayer de détruire une vie et d’en commencer une autre.
Qu’ils soient extrêmement coupables, qu’ils ne soient pas satisfaits de leurs choix ou qu’ils s’ennuient de la vie, certaines personnes décident que la meilleure chose à faire est d’essayer de disparaitre. Poursuivez votre lecture pour découvrir d’autres mystères liés à la disparition de personnes qui ont finalement été retrouvées vivantes, bien des années plus tard.
Petra Pazsitka
Petra Pazsitka, née et habitante en Allemagne, était une femme de 24 ans qui étudiait l'informatique à l'université. Elle ne menait pas un style de vie controversé et était jugée tout à fait normale. C'est pourquoi il était si étrange et suspect qu'elle disparaisse mystérieusement en 1984.
Après un rendez-vous chez le dentiste, on croyait que Petra avait prévu de prendre les transports en commun pour se rendre chez ses parents pour célébrer l'anniversaire de son frère. Elle a donné ses clés à un voisin pour s'occuper de ses oiseaux et a retiré 4 000 Deutschmarks de son compte. Mais elle ne s'est jamais présentée chez ses parents, et le mystère de sa disparition a commencé.
Début de la fouille
La famille de Petra craignait que quelque chose d'horrible ne lui soit arrivé. Sa famille cherchait sans relâche des réponses en contactant toute personne qui, selon elle, pourrait lui donner des informations sur sa localisation. Comme toute famille inquiète, ils ont appelé la police et la traque a commencé. Cinq années se sont écoulées et le mystère de sa disparition restait entier.
Étant une jeune femme sans raison de fuir, la police allemande soupçonnait le pire. Ils croyaient qu'il était très probable que la jeune étudiante ait été enlevée et tuée par un agresseur. Sa famille est restée sans réponse pendant des années.
Gunter K avoue avoir commis un meurtre
Cinq ans plus tard, la disparition de Petra a fait l'objet d'un reportage dans l'émission policière allemande Aktenzeichen XY. C'est à ce moment-là que la police a soupçonné que le violeur et meurtrier condamné du nom de Gunter K était responsable du meurtre de Petra. Gunter K avait déjà été condamné pour le viol et le meurtre d'une jeune fille de 14 ans dans la même zone que celle où Petra a disparu.
Bien qu'il n'y ait pas eu de témoins ou de preuves matérielles du meurtre, Gunter K a admis avoir tué Petra. Bien qu'aucun corps n'ait jamais été retrouvé, elle a été déclarée morte en 1989. Dans un curieux retournement de situation, Gunter K a par la suite rétracté son aveu d'avoir tué Petra, mais a quand même laissé la police l sans aucun indice.
elle est retrouvée, 31 ans plus tard
Plus de trois décennies plus tard, un vol a été signalé dans la ville de Düsseldorf, une ville connue pour son art et sa mode. La police a frappé à la porte d’un voisin pour l’interroger. Lorsqu’ils lui ont demandé son nom, la femme de 56 ans a admis qu’elle vivait sous une fausse identité depuis de nombreuses années.
Quand on lui a demandé son vrai nom, elle a répondu : « Petra Pazsitka. » L’affaire ayant fait la une des journaux en Allemagne, la police a immédiatement reconnu son nom et son histoire. La femme qu’ils croyaient tous assassinée et morte était, en fait, vivante et en bonne santé.
Ne veut aucun contact avec sa famille
Petra a avoué avoir travaillé dans la ville pendant des années, faisant un travail qu'elle n'aurait pas précisé sous des identités différentes et fausses. Elle payait ses factures en espèces et sans ouvrir de compte bancaire, sans demander un permis de conduire ou un passeport, pour ne pas laisser de traces écrites quant à ses allées et venues. Petra n'a pas expliqué pourquoi elle est partie.
L'enquêteur de police Dirk Bosse était l'un des hommes sur l'affaire. Bien que son père soit décédé au moment de sa disparition, Bosse a téléphoné à la mère et au frère de Petra pour leur dire qu'elle était en vie. Bosse croyait que Petra voudrait les rejoindre, mais elle a refusé, laissant sa famille perplexe et le cœur brisé. Vous voulez entendre parler d'un mystère encore plus fou ? Continuez à lire.
Philip Sessarego
L'histoire suivante d'une disparition est celle d'un fantasmiste poussé à l'extrême. Philip Sessarego a trompé beaucoup de gens pendant de nombreuses années. Né et vivant en Grande-Bretagne, Philip a servi dans l'Artillerie royale lorsqu'il était jeune homme et rêvait de servir au sein de l'élite du Special Air Service britannique. Il s'est entraîné et a postulé, deux fois, et a échoué les deux fois.
C'est là qu'il a décidé de devenir quelqu'un d'autre. Depuis que ses rêves de faire partie du SAS ont été détruits, Philip a décidé d'arrêter de vivre sous son nom actuel et ses origines, et de commencer une nouvelle vie. Il a décidé qu'il tromperait les gens en tant que membre du SAS.
Sessarego meurt dans une voiture piégée
D’abord, Phillip Sessarego a décidé de tuer son ancienne identité. Malgré sa femme Diane, sa fille Claire et son fils Paul, Philip a décidé qu’il ne voulait plus vivre la vie d’un mari et d’un père. Alors, il a abandonné sa famille et a décidé de simuler sa mort. Le documentariste James Ross a dit : « Peu importe ce qu’il a accompli dans la vie, cette notion d’être dans le SAS est restée le sommet de tout ce qu’il voulait faire. ».
Le fraudeur a mis en scène sa mort pour faire croire qu’il avait été tué par une voiture piégée en Croatie. On a dit à la femme et aux jeunes enfants de Philippe qu’il était mort.
Auteur à succès Tom Carew
Philip a pris la nouvelle personnalité de Tom Carew, membre de la SAS. Et il n’a pas fait profil bas. Sous sa nouvelle identité, « Tom Carew » Philip a écrit un livre sur les opérations secrètes étant un membre de la SAS en Afghanistan. Le livre, intitulé Jihad ! La guerre secrète en Afghanistan, s’est vendue à plus de 40 000 exemplaires, s’est classée parmi les meilleures ventes et on prévoyait en atteindre 100 000 à la fin de l’année où elle a été publiée.
En 2001, Tom Carew est devenu une personnalité publique, apparaissant dans des émissions de télévision pour parler de ses (fausses) 20 ans d’expérience dans le travail à la SAS et pour faire des commentaires sur le Moyen-Orient.
Tom Carew s'est révélé être un fraudeur
Deux ans après la publication de son livre, Tom Carew a été présenté comme un imposteur par la BBC. Le personnel soupçonnait que Carew n'était pas celui qu'il prétendait être, et a commencé à faire des recherches sur son passé. Ils ont découvert qu'il n'y avait aucune trace de Carew ayant servi dans le SAS, et ils soupçonnaient qu'il était en fait, un homme du nom de Philip Sessarego.
Pendant que les caméras tournaient, le reporter George Eykyn a posé à Carew une question à laquelle un membre du SAS devrait pouvoir répondre. Comme il n'a pas répondu, il s'est précipité hors de l'entrevue et a frappé une caméra de la BBC. Il a poussé le caméraman Paul Francis quand ils ont essayé de le suivre.
Sessarego retrouvé mort
Son ex-femme et ses enfants ont dû être choqués de découvrir que Philippe était vivant et se faisait passer pour quelqu'un d'autre, mais il n'a pris aucun contact avec eux et est retourné se cacher. En janvier 2009, Philip Sessarego a été retrouvé mort dans un garage loué à Anvers, en Belgique. Son corps a été décomposé, après avoir passé plus de cinq mois sans être découvert. Son propriétaire l'a trouvé quand il est passé quand il ne lui avait pas payé de loyer.
L'homme de 55 ans est décédé alors qu'il se cachait dans le garage, parmi quelques effets personnels, dont une cuisinière et un lit. Les enquêteurs croyaient qu'il se cachait de quelqu'un, peut-être l'une des nombreuses personnes qui le haïssaient pour son travail d'escroc. Un autre mystère difficile à croire se profile à l'horizon.
Arthur Jones
Vivant dans la banlieue de Chicago avec sa femme de 20 ans et ses trois enfants, Arthur Jones a travaillé comme courtier en marchandises dans la ville. À l'insu de sa femme, il avait surmonté une énorme dette due au jeu. Il a perdu 30 000 $ en une journée en pariant sur un seul match de basket. Quelques mois à peine avant sa disparition, Arthur a tenté de rembourser 210 000 $ de dettes en vendant son siège à la Chambre de commerce. Peu après, il a disparu.
Un après-midi, il s'est précipité hors de la maison en tenue décontractée, expliquant qu'il était en retard pour une réunion d'affaires et qu'il devait partir. Sa femme Joanne a immédiatement eu des soupçons, à juste titre. C'était la dernière fois qu'elle a vu Arthur.
Arthur disparaît
Le lendemain, Joanne a suivi son instinct et a signalé sa disparition. Les enquêteurs ont trouvé sa voiture Buick à l'aéroport international O'Hare. Ils ont aussi trouvé une paire de lunettes de soleil, mais après ça, l'affaire a été classée. Les années ont passé et rien n'a été trouvé. Joanne et ses enfants sont restés sans réponse, et il a été officiellement déclaré mort.
32 ans se sont écoulés avant qu'on n'entende parler d'Arthur Jones. Alors que les enquêteurs ont découvert les informations sur sa localisation, sa famille a été stupéfaite de découvrir qu'il les avait abandonnées avec une énorme dette dans un acte égoïste pour recommencer sa vie.
Arthur est retrouvé à Vegas
Si une personne ayant un problème de jeu disparaît mystérieusement, il serait judicieux de se rendre à Las Vegas. Et il s'avère que c'est exactement là qu'il est allé. En juillet 2011, Arthur Jones a été trouvé travaillant sous un faux nom en tant que bookmaker à Las Vegas. Avec l'aide d'amis malhonnêtes, Arthur avait volé le numéro de sécurité sociale d'une personne vivante, Joseph Sandelli, et avait falsifié des documents.
Il avait même un permis de conduite, et il payait des impôts et votait sous sa nouvelle identité. Arthur a été accusé de quatre infractions, dont le vol d'identité et la fraude.
Les gens qui disparaissent
Il convient de noter que des personnes disparaissent pour diverses raisons. Dans chaque cas, c'est choquant, triste et laisse les familles et les amis désemparés et confus. Dans le cas des personnes qui quittent leur famille pour recommencer leur vie, la conclusion est cinglante lorsqu'on découvre pourquoi elles sont parties.
Mais dans le cas des enfants qui disparaissent, c'est une situation déchirante pour tout le monde. L'histoire suivante est celle d'un garçon de l'Alabama qui a été enlevé à sa mère alors qu'il n'était qu'à l'école maternelle. Pendant 13 ans, elle l'a cru mort.
Un enfant de cinq ans disparaît
En août 2002, Bobby Hernandez s'est rendu au foyer où son fils vivait avec sa mère en Alabama. Le couple n'était pas marié et vivait séparément, mais Bobby a menacé la mère de son enfant que si jamais elle rompait avec lui, il prendrait le garçon. Ils se sont séparés et une bataille pour la garde des enfants a éclaté entre les deux parents.
Un jour, Bobby est venu chercher son fils, Julian Hernandez, pour l'emmener à l'école maternelle. Il a plutôt décidé de prendre son fils et de s'enfuir. Il a laissé un mot à la mère du garçon, lui disant qu'il avait enlevé Julian. C'était la dernière fois qu'elle a vu son fils pendant 13 ans, et elle est rapidement devenue déprimée et suicidaire.
Le père crée de fausses identités
Après que Bobby eut pris son fils, il lui a dit que sa mère l’avait abandonné et qu’ils allaient vivre seuls maintenant. Bobby s’est rendu en voiture jusqu’en Ohio, où les deux ont vécu à Cleveland sous une fausse identité. Bobby a également obtenu un permis de conduite de l’Ohio et une carte de sécurité sociale sous le nom de Jonathan Mangina.
Il a également réussi à obtenir une autre identité et une autre carte d’identité de sécurité sociale pour son fils, qui était connu sous le nom de « J.J. » autour de son nouveau quartier à Cleveland. Treize ans après avoir quitté l’Alabama, le jeune Julian avait 18 ans et s’inscrivait à l’université. C’est là que le jeune homme a réalisé pour la première fois que quelque chose n’allait pas.
Bobby Hernandez a été arrêté
« J.J. » était un étudiant brillant qui a réussi au lycée et qui était prêt à aller à l’université. Il était en réunion avec la conseillère d’orientation quand elle lui a fait savoir que son numéro de sécurité sociale et son nom ne correspondaient pas. Après une enquête plus poussée, ils ont découvert quel était son vrai nom et qu’il figurait en fait sur la liste du centre national des enfants disparus et exploités, et l’histoire s’est alors dévoilée.
Julian a été choqué d’apprendre la vérité, car il a dit que son père était une personne aimante et attentionnée, qui a pris grand soin de lui et l’a encouragé à bien faire dans son sport et l’école. Il ignorait qu’il avait été enlevé. Son père a été arrêté alors qu’il travaillait dans une usine de Cleveland peu après.
Une mère au cœur brisé est ravie d'apprendre la nouvelle
Une fois qu’il a été découvert que « J.J" était Julian Hernandez, la police a contacté sa mère en Alabama avec les nouvelles. « Vraiment ? » a-t-elle demandé à la police. « Vous êtes sûr ? Vraiment ? » Elle m’a demandé encore une fois. Après 13 ans, il est compréhensible que la mère désemparée ait pratiquement perdu tout espoir que son fils était en vie et en sécurité. Le lieutenant de police Johnny Evans a dit au Washington Post : « Quand elle a réalisé que c’était lui, elle était excitée, elle était en extase. ».
Dans une déclaration, elle a dit : « Notre famille a été ravie cette semaine de retrouver Julian et d’apprendre qu’il est en sécurité. Nous voulons remercier tout le monde pour leurs prières et leur soutien pendant la disparition de Julian. » Pour la première fois en 13 ans, Julian s’est rendu en Alabama pour un dîner de grâces avec sa mère.
Bobby Hernandez est emprisonné
Julian a supplié la cour de ne pas envoyer son père en prison. Il a dit au juge : "Même si les autres ne peuvent pas, je le pardonne pour ce qu'il a fait. Je l'aime et je veux qu'il fasse partie de ma vie." Il a également dit au juge que c'est grâce à son père qu'il a bien réussi à l'école et qu'il peut maintenant entrer à l'université.
Bobby a plaidé non coupable aux 32 chefs d'accusation, y compris l'enlèvement, la falsification, la falsification de dossiers et l'ingérence dans la garde à vue. Cependant, en avril 2016, le jury l'a déclaré coupable des 32 chefs d'accusation et il a été condamné à la prison en Ohio.
Un bébé disparu
En 1998, Shanara Mobley, 16 ans, a donné naissance à Kamiyah Mobley à Jacksonville, en Floride, mais quelques heures seulement après la naissance, Mobley ne reverrait jamais sa fille nouveau-née. La nouvelle de la disparition du nouveau-né a fait la une des journaux nationaux à l'époque et comme elle a été prise quelques heures seulement après sa naissance, il n'y avait pas de photos du bébé.
Un composite généré par ordinateur du nouveau-né a été créé pour l'aider à la retrouver et il y avait plus de 2 000 pistes dans la mallette pour la rechercher. Pendant des années, on ne l'a jamais retrouvée, mais Mobley a fait un gâteau chaque année à la date de naissance de sa fille disparue, disant aux stations de nouvelles : « Ce serait la chose la plus heureuse au monde pour moi… de tenir mon bébé et de savoir qu'elle ne va nulle part ailleurs ».
Nouvelles nationales
La nouvelle de l’enlèvement a fait la une de l’actualité nationale peu de temps après. Les journalistes ont filmé Shanara Mobley, 16 ans, en larmes et visiblement bouleversée par toute cette épreuve.
Dans la vidéo, on peut entendre Mobley dire entre deux sanglots : « Elle n’aurait jamais dû quitter mes bras depuis le début. S’il te plait, s’il te plait, ramène-moi mon bébé. Si tu n’as pas d’enfants… si tu simulais une grossesse ou, je veux dire, tu ne peux pas avoir d’enfants, comment crois-tu que je me sens ? Je n’ai que 16 ans, mais j’ai des sentiments et c’est mon premier enfant. La famille Mobley a eu le cœur brisé par le fait qu’ils sont rentrés à la maison avec un berceau vide et des jouets non ouverts.
Une grand-mère inquiète
La grand-mère de Shanara a également eu la chance de prendre la parole lors de l’entrevue de 1998. « Je m’inquiète pour la santé du bébé, commence-t-elle, qu’est-ce que le bébé éprouve ? Et je m’inquiète pour ma petite-fille, parce qu’émotionnellement elle est sur le point de craquer. »
La grand-mère biologique de Kamiyah a dit dans une entrevue, dix ans après l’enlèvement, qu’elle « se souvient du passage de la femme [qui a volé Kamiyah] et de l’enfant dans la chambre de Mobley » et que, « je me dis que si avais réagi… J’aurais pu faire quelque chose. J’aurais pu attraper cette dame à mains nues. »
Alexis Manigo
Alexis Kelli Manigo était une jeune fille de 18 ans qui ne se doutait de rien et qui vivait à Walterboro, Caroline du Sud, en 2016. Elle n’était qu’une adolescente typique qui venait d’obtenir son diplôme d’études secondaires et qui avait un petit ami stable. Manigo et sa mère, Gloria Williams, étaient comme de meilleures amies.
Un de leurs amis de la famille a dit qu’elles étaient « toujours heureuses, toujours ensemble… ». Elles étaient comme de meilleures amies. » Une voisine a dit aux journalistes que Williams était une mère très aimante et d’un grand soutien qui travaillait comme assistante sociale pour subvenir aux besoins de sa fille. Il n’y avait rien de mal dans leur relation. Elles sortaient même souvent pour se faire faire les ongles ensemble.
Informations anonymes
En 2016, deux signalements anonymes ont été envoyés au centre national pour les enfants disparus et exploités. L’enlèvement de Kamiyah Mobley s’était alors transformé en une affaire non résolue, mais des détectives ont été envoyés à Walterboro, en Caroline du Sud, pour enquêter sur la possibilité que le vrai Kamiyah Mobley vivait dans cette ville comme une personne différente.
Selon le New York Times, « les enquêteurs ont trouvé une jeune femme née le 10 juillet 1998, tout comme Kamiyah, mais avec un nom différent. Ses documents étaient frauduleux… et les “entretiens avec les gens” ont confirmé l’idée que les deux femmes [Kamiyah et Alexis] étaient une seule et même femme. »
Dix-huit ans plus tard
Dix-huit ans plus tard, la fille de Mobley a été découverte vivante et en bonne santé à quelques heures de route en Caroline du Sud. Kamiyah Mobley vivait dans un état différent sous le nom d’Alexis Manigo. Après avoir reçu des informations selon lesquelles Alexis pourrait être la Kamiyah Mobley disparue, un test ADN a confirmé que c’était vrai.
Bientôt, Kamiyah est entrée en contact avec sa famille biologique, qui a été soulagée d’apprendre qu’elle était encore en vie. Kamiyah s’est liée pour la première fois avec sa famille biologique lors d’un appel FaceTime, après quoi la grand-mère paternelle de Kamiyah a dit : « Personne ne fait de miracles sauf Dieu. Je sais maintenant qu’il a entendu mes prières. »
Comment cela s'est-il passé ?
La femme qui a enlevé Kamiyah était une femme nommée Gloria Williams. Le 10 juillet 1998, le jour de la naissance de Kamiyah, Williams s’est déguisée en infirmière qui s’est liée d’amitié avec Shanara Mobley pendant l’accouchement.
Alors que les Mobley pensaient que Williams était une infirmière travaillant pour l’hôpital, les employés de l’hôpital pensaient que Williams était un membre de la famille en visite. Selon un rapport du shérif, « Le suspect est resté dans la chambre avec la victime et a continué à l’aider et à parler avec elle. » William a alors dit qu’elle avait besoin de prendre le bébé pour des tests, alors elle a pris le bébé et n’est jamais revenue.
Mais pourquoi ?
Apparemment, Gloria Williams avait fait une fausse couche tardive à neuf mois. Avant de faire une fausse couche, Williams avait déjà eu une fête de bébé, recevant des cadeaux avec le nom de son nouveau bébé, qui allait s’appeler Alexis.
Selon des sources, la fausse couche a conduit Williams à une dépression nerveuse. Elle a ensuite voyagé quelques heures à l’hôpital de Floride où Kamiyah est née et a décidé de prendre le bébé et de l’élever comme Alexis Manigo. Il n’y avait évidemment pas de malveillance envers le bébé, car, pendant 18 ans, Williams a élevé Alexis dans la joie et la santé, en Caroline du Sud.
Procès de mise à l'essai
Bien que Kamiyah ait été réunie avec sa vraie famille, elle a quand même dû faire face au chagrin de voir Williams, qu’elle croyait être sa mère toute sa vie, aller en prison. Williams était incarcérée au centre de détention du comté de Colleton à Walterboro, en Caroline du Sud, et attendait de se faire livrer en Floride, où elle a commis l’enlèvement.
« Je t’aime, maman », a pleuré Kamiyah-Alexis pendant que Williams lui envoyait un baiser de derrière un écran en filet en prison. Kamiyah a écrit sur Facebook : « Elle m’a élevé avec tout ce dont j’avais besoin et surtout tout ce que je voulais. Ma mère n’est pas une criminelle. Les ignorants ne comprendront pas ça. »
De joyeuses retrouvailles
Au milieu de tous les problèmes juridiques dans lesquels Kamiyah se trouve aujourd’hui, ses parents biologiques sont toujours allés en Caroline du Sud pour la rencontrer.
Dans une entrevue , Kamiyah a dit qu’elle aimerait donner une chance à sa famille biologique et apprendre à la connaitre, en disant : « Je ne dis pas qu’ils ne seraient pas de bons parents. Je ne dis pas ça du tout. Ça aurait été une vie différente. Quand tu découvres que tu as une autre famille, c’est plus d’amour. » Le père biologique de Kamiyah, Craig Aiken, a déclaré à une station d’information locale : « La première réunion était magnifique, c’était merveilleux, ça ne pouvait pas aller mieux… elle était heureuse de nous rencontrer. »
She Secretly Knew
Apparemment, Kamiyah était au courant de son enlèvement depuis quelques années avant que ça ne devienne une nouvelle nationale. Lorsque Kamiyah a postulé pour un emploi dans un restaurant local et a été embauchée, on lui a demandé de fournir un certificat de naissance et des renseignements sur la sécurité sociale à ses employeurs.
Quand elle a demandé les documents à Williams, Williams a continué à l'éviter. Arika Williams, qui a grandi en croyant que Kamiyah était sa demi-sœur Alexis, a dit aux gens, "Lexy était toujours dure avec sa mère, comme,'Maman, où sont mes affaires ? Je veux avoir ce boulot. Puis Mlle Gloria s'est effondrée et lui a dit que c'est pour ça que tu ne peux pas faire ça, ici. Je t'ai kidnappé."
Protéger sa mère
Alors que les autorités soupçonnent que Kamiyah en sait plus sur son enlèvement qu’elle ne l’a laissé entendre, des sources d’information disent qu’elle fait attention à ce qu’elle dit afin de protéger sa mère. Gloria Williams, qui a enlevé Kamiyah mais l’a bien élevée pendant 18 ans, risque la prison à vie.
Kamiyah a déclaré à ABC News : « Je comprends que ce qu’elle a fait était mal, mais ne l’enfermez pas et ne jetez pas la clé comme si tout ce qu’elle avait fait était horrible. Elle m’a aimé pendant 18 ans. Elle s’est occupée de moi pendant 18 ans. » Kamiyah a l’impression qu’elle doit protéger sa mère parce qu’elle ne veut pas que ses paroles soient utilisées contre sa mère.
Le « Père » de Kamiyah
Charles Manigo est l’homme qui a vécu les 18 dernières années en se croyant le père de Kamiyah, ou plutôt d’Alexis.
Dans une entrevue, Manigo a déclaré : « Je l’ai nommée - un nom que j’avais depuis un an - Alexis Kelli. Elle était l’amour de ma vie.... Je lui parle tous les jours. L’attention est accablante pour elle. Elle est toujours en train de tout analyser. C’est un choc pour moi, c’est un choc encore plus grand pour elle. L’une des choses les plus difficiles qu’elle a dit vendredi a été : “Papa, je t’aime”, même si elle sait ce qui se passe. C’est toujours mon enfant, je l’aime tout autant - ce n’est pas un hasard. Elle est l’amour de ma vie. C’est mon enfant. »
"Il n'a rien fait"
Peu de temps après que l’interview de Charles Manigo ait été rendue publique, une utilisatrice de Facebook qui est censée être Alexis Kelli Manigo, ou plutôt la victime Kamiyah Mobley, a dit sur Facebook que Charles Manigo n’était pas vraiment un père pour elle.
Elle est allée jusqu’à dire : « QUI ÉTAIT ICI, GLORIA WILLIAMS, DONC C’EST QUOI UN CHARLES MANIGO. TU TRAVAILLES DANS UNE CONCESSION AUTOMOBILE ET MON GRAND-PÈRE M’A QUAND MÊME DONNÉ MA PREMIÈRE VOITURE. J’APPELLE MON GRAND-PÈRE PAPA ET IL L’A MÉRITÉ. TU N’AS ÉTÉ RIEN POUR MOI TOUTE MA VIE. » Après la naissance d’Alexis », Manigo et Williams sont restés ensemble pendant quelques années, mais ont eu la garde partagée après leur séparation.
Il y avait une prime
La mère biologique de Kamiyah, Shanara, a poursuivi l'hôpital universitaire de Jacksonville après la perte de son bébé. Selon les rapports, Sharana et ses avocats ont été payés 1,9 million de dollars, auxquels s'ajoutent 725 000 $ à un taux de 3 000 $ par mois pour le reste de sa vie.
L’hôpital a également mis de côté 307 000 $ pour Kamiyah sous la forme d'un fonds d'investissement qu'elle devait gagner si on la retrouvait avant son 18e anniversaire, le 10 juillet 2016. Comme Kamiyah a été retrouvée par la suite, on ne sait pas si elle a encore reçu les fonds, qui autrement auraient été versés à Shanara.
Malgré les retrouvailles
Malgré la joie écrasante de découvrir que sa fille était encore en vie après 18 ans, Shanara Mobley ne peut s’empêcher d’être un peu triste du fait que Kamiyah est déterminée à protéger la « mère » qui l’a enlevée il y a toutes ces années.
Sur sa page Facebook, Mobley a écrit : « Je suis vraiment confuse et déprimée en ce moment. Les larmes ne s’arrêtent pas. Je vois mon bébé qui veut cette dame dans sa vie et pas moi. Quand j’ai appris que mon bébé était en vie, j’ai tout arrêté et je suis arrivée là où tu es et j’ai encore mal comme cette petite fille de 16 ans qui souffre encore une fois. Kamiyah, si tu vois ça, sache que tu es l’enfant de ta mère. Tout ton personnage, c’est moi et tu ne pourras jamais t’en débarrasser. Je t’aime, Babygirl. »
Qu'est-ce qu'il reste ?
Mis à part les batailles juridiques de Kamiyah pour essayer d’obtenir une peine plus facile pour Gloria Williams, elle doit maintenant essayer d’établir sa véritable identité avec des documents officiels. Dans le passé, Williams a falsifié le numéro de sécurité sociale de Kamiyah, l’ayant volé à un homme décédé dans les années 1980.
Justin Bamberg, qui est l’avocat d’Alexis Manigo, maintenant connu sous le nom de Kamiyah Mobley, a dit : « Ces choses ne devraient pas arriver et elles ne devraient jamais arriver, et quand elles arrivent, la vie de tout le monde est bouleversée… Permis de conduire, numéro de sécurité sociale, certificat de naissance - les documents de base dont quelqu’un a besoin pour être un adulte en Amérique en 2017, » sera l’un des principaux objectifs pour remettre la vie de Kamiyah au pas. Vous voulez entendre parler d’un mystère encore plus bizarre ? Continuez à lire.
Lucy Ann Johnson
Lucy Ann Johnson était une Canadienne d'origine américaine qui a disparu en 1961, laissant sa fille de huit ans, Linda Evans, et son fils. Son mari, Marvin (qu'elle avait épousé en 1954), n'a informé personne qu'elle avait disparu que quatre ans plus tard, en 1965, ce qui semblait très suspect.
Ainsi, la Gendarmerie royale du Canada a enquêté sur la disparition (ou la mort possible) de Marvin, et ils ont même déterré sa cour arrière dans leur recherche. Marvin a dit qu'il pensait qu'elle était morte, mais ils n'ont pas pu prouver son implication, et elle avait déjà eu des antécédents d'éloignement de sa famille. Il est finalement mort, avec son fils, mais la piste (s'il y en avait eu une) s'est effondrée....
Le secret de la disparition de Lucy Ann Johnson
Dans les 50 années qui ont suivi, la plupart des chercheurs avaient abandonné. Linda Evans s’interrogeait depuis toutes ces années sur ce qui était arrivé à sa mère, Lucy Ann Johnson, et ensuite (GRC) a mis Lucy en vedette dans leur « Disparue du mois » qui a suscité une attention nouvelle dans les médias et aussi une curiosité accrue chez Linda. Elle voulait savoir ce qui était arrivé à sa mère.
En 2013, Linda a commencé à afficher des publicités gratuites et, malgré les revers, ils ont finalement reçu un appel d’une femme prétendant être la fille de Lucy à Whitehorse. Le porte-parole de la GRC a expliqué : « Nous avons reçu un appel téléphonique d’une femme du Yukon qui nous a appelés pour nous dire qu’elle avait vu la photo de la personne disparue dans les journaux gratuits et que la personne disparue que nous recherchions était bien sa mère. Le timing était parfait. » Linda a finalement retrouvé sa mère Lucy, qu’elle avait perdue depuis longtemps, en octobre 2013. Elle a indiqué qu’elle était dans une relation violente et qu’elle avait été forcée de fuir.
